La déclaration de revenus à signer d’ici l’été comporte plusieurs mesures nouvelles, résultant de l’épidémie. Il s’agit de revenus particuliers exonérés d’impôt, ou de déductions spécifiques à la crise.
chronique que choisir_les avantages fiscaux du covid_14052021
Frais de télétravail
Les salariés qui ont engagé des frais pour s’organiser en télétravail ne seront pas fiscalement pénalisés. Si l’employeur a remboursé ces frais, au réel ou en réel, ce versement n’est pas un revenu imposable, et n’a pas à être déclaré (jusqu’à 550 €). Sinon, cette dépense peut être incluse dans la déduction des frais professionnels, sur justificatifs, si le total de leur montant (y compris déplacements, repas et autres) excède 10 % du salaire imposable.
Plafonnement des dons aux associations élargi
La déduction de 75 % des dons faits aux organismes de secours (aide en nourriture, hébergement, vêtements aux personnes démunies) était plafonnée à 552 € : elle est portée à 1.000 € pour les versements effectués en 2020 et 2021. Au-delà de cette somme, ces dons et ceux au profit d’autres catégories d’associations sont déductibles de l’impôt, à hauteur de 66 % de leur montant.
Primes COVID défiscalisées
Dans les administrations publiques comme dans les entreprises privées, des salariés ont été mobilisés pour faire face à la crise sanitaire. Certains ont été gratifiés pour leur engagement, par une prime spécifique. Ces rémunérations complémentaires sont totalement exonérées d’impôt sur le revenu, avec une limite : 1.500 € pour les professionnels de santé ou du secteur social, 1.000 € pour les autres catégories. Le plafond d’exonération est porté à 2.000 € pour les primes de cette nature versées à leurs salariés par les associations d’utilité publique ou d’intérêt général. Pour les travailleurs indépendants (commerçants, artisans, libéraux), les versements de l’État en compensation de leurs pertes de chiffre d’affaires sont exonérés d’impôt sur le revenu.