À la découverte de la marjolaine à coquille ! Originaire des pays Méditerranéen d’Afrique du Nord , de Chypre et de Turquie. Dédiée à Osiris elle était cultivée par les Égyptiens 1000 ans avant JC qui l’utilisaient en parfumerie, et comme épice culinaire et médicinale. Ils l’utilisaient pour embaumer leurs morts et pour apaiser leurs dieux, mais aussi pour « fortifier et réchauffer les nerfs ». Elle avait également la réputation d’être un excellent aphrodisiaque.

Symbole de joie et d’amour sous l’Antiquité , son nom Majorana pourrait venir d’amaracos (« avec une forte odeur »).

Grecs et Romains en faisaient des couronnes pour les jeunes époux. La légende raconte que c’est la déesse de l’amour, Aphrodite, qui aurait donné son parfum à  la marjolaine. Elle était surnommé «  herbe porte bonheur », tressée en couronne et offerte  en effet lors des mariages en symbole de bonheur et de fécondité. Au Moyen Âge, elle servait pour aromatiser les vins, conserver la charcuterie.

Cette plante vivace odorante forme un petit arbrisseau vivace et touffu d’une cinquantaine de centimètres, ses tiges s’étalent au sol, se redressent à leur extrémité pour  présenter des feuilles ovales vert foncé et de petites fleurs blanches. Froissées, les feuilles dégagent un arôme puissant sucré, épicé et parfum camphré d’herbe de Provence.

La marjolaine de mon jardin est une parente de l’origan sauvage. Elle est plus aromatique que son cousin et est couramment utilisée en médecine naturelle notamment associée au thym pour calmer les toux. Elle fait aussi partie des compositions de tisanes pour calmer et lutter contre les insomnies.

Dans l’aromathérapie énergétique, l’huile essentielle de Marjolaine à coquilles est associée au chakra sacré « Svadhisthana », le 2e chakra. Sa couleur est l’orange, son élément est l’eau.

Récoltée de juillet à septembre pour être distillée et utilisée en liquoristerie, cosmétologie, parfumerie.
Elle lutte contre les troubles digestifs, l’anxiété ou les insomnies. Apaisante et relaxante, elle agit contre les troubles de l’humeur ou en dissipant la fatigue. C’est une aide efficace à l’arrêt du tabac, car elle éloigne angoisses, irritabilité et boulimie. Anti-infectieuse et fongicide,
elle traite les pathologies respiratoires ou les mycoses, facilite les digestions difficiles, calme les douleurs rhumatismales. Elle est bénéfique également aux hypertendus.

Elle sert également de condiment et d’aromate : elle accompagne les tomates ou la charcuterie, et relève les sauces. Elle accompagne à merveille les légumes comme l’aubergine, la courgette, le concombre et la courge. Du côté des viandes, on préférera l’employer pour du porc, du veau et de l’agneau, ou encore pour de la volaille ou du poisson.

La marjolaine est toute désignée pour relever les plats en sauce, les daubes, les ragoûts, les soupes et les marinades. Moins puissante que l’origan, on peut tout de même la préférer pour assaisonner une pizza. On s’en servira aussi pour aromatiser les huiles et les vinaigres qu’on utilise pour faire des vinaigrettes.

Il est recommandé d’ajouter la marjolaine seulement en fin de cuisson pour en conserver toutes les qualités gustatives

MARJOLAINE A COQUILLE
Condiment et aromate, une plante qui accompagne à merveille les légumes et relève les sauces