J’aimerais vous parler aujourd’hui de l’Histoire. La grande. Celle que l’on apprend et que l’on n’oublie jamais. Celle dont Cocteau parlait en expliquant que c’était du vrai qui se déformait alors que la Légende était du faux qui s’incarnait!

 

Je reviens de Bretagne où une descendante de Bonaparte a reçu le 22e prix Combourg-Chateaubriand dans le château même de l’auteur des Mémoires d’outre-tombe à Combourg.

 

Laëtitia de Witt a en effet publié un gros livre intitulé « le rêve brisé de Napoléon » dans lequel elle raconte la vie de l’Aiglon, cet enfant, à l’existence tragique, qui aurait dû constituer la base du Napoleonisme, cette nouvelle dynastie devant succéder à celles des Bourbons et des Orléans!

 

A 48 ans, cette jeune historienne rend hommage à sa famille et à l’histoire de France avec un tact et un sérieux qu’il convient de souligner et de saluer!

Une descendante de Napoléon chez Chateaubriand cela valait le déplacement!

 

Cette semaine, j’aurais moi aussi l’occasion de parler de Chateaubriand et de la Vendée au colloque organisé à La Roche sur Yon par l’Ices, avec une vingtaine d’auteurs sur des sujets tous différents!

 

L’Histoire, la grande, nous permet de replonger dans nos propres vies confrontée à la légende des siècles!

Une Histoire qui s’impose à nous librement dans sa vérité et dans sa beauté ou sa pauvreté!

 

La Bretagne et la Vendée conservent des traces indélébiles des grands événements qui ont marqué leurs épopées.

Avec des auteurs prestigieux ou méconnus qui ont tissé la haute tapisserie de nos ferveurs et de nos malheurs!

 

Il est urgent d’y puiser un réconfort dans ces moments difficiles où, venue des Etats-Unis, on voudrait nous obliger à subir une mode de l’oubli et du reniement!

 

Ignorons le wokisme naissant et claudiquant et choisissons le pragmatisme galopant de notre roman national qui nous fera toujours rêver éternellement…

 

 

 

 

Le billet d'humeur du 25 octobre 2022
Une descendante de Napoléon chez Chateaubriand cela valait le déplacement!