Peut-on encore sauver l’Europe ?
Chaque semaine l’Union Européenne nous apporte son lot de dérives et de délires, de volonté de tout régenter et d’impuissance avérée sur les sujets majeurs.
Dernière secousse en date : une vice-présidente du parlement européen est soupçonnée d’avoir reçu des fonds du Qatar.
Les médias sont plus discrets sur les affaires qui tournent autour de la présidente de la commission européenne Ursula Von der Leyen.
Pourtant, mi-octobre le Parquet européen a ouvert une enquête sur les achats des vaccins Covid par l’Union Européenne.
Depuis des mois des élus réclament la transparence sur les contrats signés avec les laboratoires. Pour toute réponse ils ont reçu des copies dont des pages entières étaient caviardées.
Impossible non plus d’obtenir le contenu des SMS échangés entre Mme Von der Leyen et le PDG de Pfizer.
Pire, les enquêteurs européens se sont vu opposer une fin de non-recevoir par la Commission Européenne.
Rappelons que l’Union Européenne a acheté au moins 2 milliards de doses ce qui est bien supérieur aux besoins. Cela pèse tout de même 40 milliards d’euros. Et ce sont nos impôts !
Pas de bruit non plus sur les aides accordées à un laboratoire dont le mari de Mme Von der Leyen est directeur médical et qui possède d’ailleurs le même actionnaire que Pfizer; des subventions de 4 millions puis 320 millions d’euros tout de même !
Au plan stratégique, L’Europe se montre incapable d’exister face aux empires.
Économiquement et politiquement les Etats-Unis sont chez eux en Europe, grâce notamment à La Grande Bretagne précédemment et à l’Allemagne toujours qui snobe nos avions de chasse avec une grande constance et torpille notre politique énergétique.
Témoin, l’accord européen qui régit les prix de l’énergie.
Moins européistes béats ou plus soucieux des intérêts de leurs populations, l’Espagne et le Portugal sont sortis de ce marché. Résultat, ils achètent actuellement le kilowatt heure entre 4 et 100 euros quand nous le payons entre 80 et 250 euros. Alors que nos centrales le produisent moins cher et que nous devrions être autonomes !
Citons encore notre incapacité à faire respecter le made in France concernant notre politique agricole.
Ou les infiltrations islamistes au sein de l’Union européenne.
Plus insidieux, l’Union Européenne se caractérise par son idéologie pro LGBT, pro avortement, et pro GPA.
Aux pays qui voudraient s’opposer à cette idéologie, L’Union Européenne se montre de plus en plus intrusive et autoritaire.
Attention à nos libertés ! Le carcan réglementaire se déploie chaque jour davantage. Au détour du règlement sur les marchés numériques l’Union en profite pour tenter de réglementer jusqu’au contenu des réseaux sociaux.
Et bientôt vous verrez débarquer des directives de toutes sortes, sanitaires, environnementales, etc.
J’avoue, j’ai voté en faveur du traité pour la constitution européenne. Croyant naïvement que nous allions édifier une libre forteresse, économiquement riche, politiquement puissante et culturellement unie face aux empires américain, russe ou chinois. Le constat d’échec est quasi total.
Dès le Moyen Âge l’Europe que nous aimons a vu les pèlerinages tracer leurs liens sur toute l’Europe, elle a fait bouillonner les relations entre universités et s’épanouir artistes et philosophes aussi à l’aise à Venise, à Prague qu’à Paris.
Je veux rêver encore d’une Europe qui respecte les peuples et les nations, qui se fonde sur le roc de notre culture chrétienne, forte et ouverte à l’extérieur.
Voilà, c’était mon petit rêve de Noël.
Bonne journée
Et Joyeux Noël
Quand l'Institution défraie la chronique