Les joies de Pâques.
Que de joies à Pâques, si belles, si fortes, si grandes, qu’elles méritent ce billet d’humeur… joyeuse. Joie de ces liturgies du triduum paschale, ces trois jours d’intenses liturgies, services de Dieu et services des communautés chrétiennes. Joie de recevoir tant de bienfaits de nos prêtres, dont c’était la fête et dont ce devrait être la fête tous les jours. Joies du jeudi saint, joie de ce mandatum, commandement nouveau, du lavement des pieds ; joie de l’Ubi caritas et amor, Deus ibi est, Où sont amour et charité, Dieu est présent ; joie de ces chants qui accompagnent le saint sacrement au reposoir. Joie douloureuse du Vendredi saint, joie quand même car nous en connaissons dans la foi l’issue heureuse de la résurrection ; joie d’entendre, si bien lue, la passion selon saint Jean, joie de cette grande prière universelle, qui en dix oraisons nous dilate le cœur et l’âme et nous ouvre à une fraternité et un amour vraiment universels. Joie de voir , pendant l’adoration de la croix, ces fidèles face au Christ mort : l’enfant qui embrasse à plein corps et sans hésitation le cœur du Christ, la vieille dame toute courbée qui ne peut qu’embrasser les pieds de son Sauveur, ceux qui intimidés n’osent ni embrasser, ni même toucher la croix, mais s’inclinent profondément ou s’agenouillent. Ils sont tous beaux. Joie de la veillée pascale, du feu, de la lumière, joie de l’exultet magnifiquement chanté ; joie de ces longues lectures, entrecoupées de psaumes, qui récapitulent toute l’histoire humaine… celle du salut. Joie de l’alleluia pascal et de l’annonciation de la résurrection, joie et beauté des nouveaux baptisés, environnés par la litanie des saints, joie des célébrations du dimanche de Pâques ; joie aussi de ces SMS reçus pendant ce triduum pascal, envoyés par des amis lointains géographiquement, mais en communion. L’un pense à vous le vendredi saint, un autre au matin de Pâques ; joie donc de cette joie pascale débordante qui transfigure aussi nos amitiés humaines. Alleluia.
Chantez ALLELUIA